Tu ne m’as pas re,
tu ne m’as pas re,
tu ne m’as pas regardé.
j’ai mis mon jojo,
j’ai mis mon jojo,
j’ai mis mon joli chapeau,
mon p’tit costume italien,
qui me va, me va si bien,
puis mes p’tits souliers vernis
qui m’font mal sur le dessus.
Tu ne m’as pas ré,
tu ne m’as pas ré,
tu ne m’as pas répondu.
Dis-moi si je t’ai,
dis-moi si je t’ai,
dis-moi si je t’ai bien plu.
On va aller faire un tour
des tas d’tours et des détours,
en catimini,
en catimini,
en catimini, ma mie.
Oui j’t’emmène à Barbizon,
à Barbibi, à Barbizon.
Tu prendras ton p’tit air-coiff’,
on fera de la varappe
et là-haut sur le piton,
on chass’ra les papillons,
du côté de Barbizon,
de Barbibi, de Barbizon.
Tu ne m’as pas ré,
tu ne m’as pas ré,
tu ne m’as pas répondu.
Ne voudrais-tu, tu,
ne voudrais-tu, tu,
ne voudrais-tu pas y aller ?
Torse nu , j’s’rai ton Tarzan,
ton nounours, ton éléphant,
avec un’ plum’ dans le cou,
je serai ton grand chef sioux.
Je serai ton tou,
Je serai ton tou,
Je serai ton gros toutou,
tu ne dis pas oui,
tu ne dis pas non,
tu ne dis ni oui, ni non,
mais comm’ disait grand-maman,
qui ne répond rien consent,
alors tu viendras,
alors tu viendras,
à Barbizon avec moi ?
Alors c’est bien entendu, tu viendras ?
J’veux bien bien mais à condition
qu’maman vienne avec moi !